PCDN

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Depuis le vingt-quatre novembre 2012, la ville de Nivelles est officiellement engagée dans le projet « Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN).La signature de la charte PCDN a eu lieu en présence des mandataires communaux, de la représentante du Ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement du Territoire et de l’agent de la Fondation Rurale de Wallonie. Par cette signature, les différents partenaires s’engagent à faire vivre le PCDN et ainsi à prendre en compte le développement de la nature dans la commune. Cette manifestation a d’ailleurs été intégrée dans le cadre de la journée de l’arbre, à laquelle Nivelles participe traditionnellement. Différentes activités avaient été organisées pour représenter le PCDN.et sensibiliser le public à l’environnement.

La participation citoyenne est fondamentale dans ce type de projet et cette cérémonie, qui marque une première étape importante, est l’aboutissement d’un travail de fond. Tout a commencé en 2010, année de la biodiversité. La commune de Nivelles avait organisé une table ronde réunissant des représentants d’associations et des citoyens. Ceux-ci ont créé une carte reprenant différents sites qui avaient, à leurs yeux, un potentiel floristique et faunistique. Une exposition biodiversité a été organisé et diverses actions ont été entreprises (conférence compostage, pose de nids à hirondelles, etc.).

 

Suite à cet engouement , la commune de Nivelles a répondu à l’appel à candidature de la Région wallonne pour mettre un route un Plan Communal de Développement de la Nature, outil permettant de mieux globaliser les actions « nature » et d’aller plus loin tout en faisant appel à la participation citoyenne. Fin 2010, la commune recevait une réponse positive de la Région Wallonne.

 

En juin 2011, sous l’impulsion d’une coordinatrice et avec l’accompagnement d’un agent de la Fondation Rurale de Wallonie, la commune a invité les citoyens à une présentation du PCDN et de l’objectif de l’étude du réseau écologique de la commune, étude prise en charge par le bureau Agro-Bio-Tech de Gembloux. Lors de cette soirée, les participants ont été invités à énoncer leurs premières envies de projets afin de pouvoir déterminer plus tard des groupes de travail thématiques (GT).En juillet, en réunion plénière du PCDN, 6 GT furent formés : Abeilles, Jardins, Protection et Aménagement de Sites, Sentiers, Zones humides et cours d’eau, Sensibilisation. Les groupes ont alors commencé à rédiger des fiches-action qui détaillent les projets qu’ils veulent mettre en œuvre.

 

Nivelles PCDN Groupe Abeilles

En mai 2012, le bureau d’étude a présenté son rapport final concernant le réseau écologique et les différents groupes de travail ont approuvé les fiches-action. Pendant l’été 2012, le plan du PCDN retraçant l’historique du PCDN de Nivelles et les spécificités de Nivelles (ses groupes de travail, son réseau écologique) est rédigé et compilé avec les fiches-action. Ce document a été soumis à enquête publique en août-septembre 2012 et approuvé par les membres du PCDN, puis par le Conseil communal.

En ce qui concerne le groupe de travail « Abeilles », la première réunion s’est tenue en août 2011. D’autres ont suivi pour préciser les différents objectifs du groupe. Une série de projets voient le jour , en particulier l’ aménagement et l’équipement du rucher didactique dans la réserve du parc de la Dodaine (photo1) , la prospection et l’aménagement de ruchers hôtes pour les apiculteurs à la recherche d’un emplacement, l’ animation de stands didactiques dans les écoles ou lors de manifestations, en particulier celles du PCDN (photo 2)

Ces projets apicoles appuient et complètent les initiatives déjà prises par la ville dans le cadre du plan Maya , dans lequel Nivelles est déjà engagée depuis juillet 2011 : proposition de plantations mellifères, rencontre avec les acteurs du monde apicole, sensibilisation de la population, fauchage tardif, entrée en gestion différenciée,..

 

Nivelles PCDN Groupe Abeilles
Nivelles PCDN Groupe Abeilles

 

Rucher didactique

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30 sections, dont la nôtre, se sont montrées intéressées par le projet de ruchers tampons que la Région wallonne, conseillée par le Comité d’Accompagnement chargé du projet d’accompagnement des apiculteurs wallons, souhaite créer. Il s’agit de permettre un redémarrage aux apiculteurs qui ont perdu leurs colonies. En produisant une réserve d’abeilles, les sections apicoles qui le souhaitent pourront offrir un service utile à leurs membres et susciter l’intérêt des apiculteurs pour l’adhésion à leur section.

A quoi s’engage la Région Wallonne ?

La Région Wallonne s’engage à subsidier, pour chaque section participant au projet, au minimum 5 et au maximum 8 paires de ruches-ruchettes. Elles seront acquises et installées selon les conditions décrites ci-dessous. Le subside s’élèvera au maximum à 1200 euros par section. La Région délègue la mise en oeuvre de l’opération au CARI. Elle demeure cependant responsable de la vérification de la bonne utilisation de la subvention. Le projet s’étalera sur une durée de 10 ans à compter du 31 janvier 2015.

A quoi s’engagent les sections ?

Les sections peuplent les ruches, réalisent les divisions, font les traitements sanitaires et tous les travaux apicoles nécessaires. Le matériel subsidié est propriété des sections. De ce fait, les sections entretiennent le matériel acquis grâce au subside et procèdent aux réparations éventuelles. Si le projet devait être abandonné par la section avant l’échéance du 31 janvier 2025, les responsables s’engagent à prévenir le CARI qui préviendra l’administration régionale de ce changement. Dans ce cas, la Région se réserve le droit soit de récupérer le matériel acquis grâce à la subvention soit de demander le remboursement de la valeur résiduelle du matériel subsidié. Dans le cas d’une récupération du matériel, la Région pourra redistribuer le matériel à des sections poursuivant le projet ou le réaffecter à toute fin qu’elle juge utile. Les sections tiennent un registre de suivi des colonies et de suivi des transactions qui pourra leur être demandé par l’administration régionale. Les sections tiennent à disposition de toute personne mandatée par la Région toute pièce justificative nécessaire à la vérification de la bonne utilisation de la subvention pendant la période d’application. Les sections renvoient le formulaire de suivi annuel qui leur sera transmis par le CARI pendant la période d’application.

Les ruches seront regroupées en un seul lieu, un rucher de section qui, soit appartient à la section, soit bénéficie d’une convention entre le propriétaire (privé, administration, etc.) et la section. Une copie de la convention passée entre la section et le propriétaire du lieu sera fournie au CARI pour pouvoir bénéficier de la subvention. L’accès au matériel subsidié est donné à toute personne mandatée par la Région pour effectuer la vérification de la bonne affectation de la subvention. La section gère le rucher. Une équipe de gestion du rucher tampon est constituée. Elle comprend au minimum 2 personnes.

Le système est économiquement auto-suffisant (cadres, cires, traitements sanitaires, etc.). Les frais seront couverts par la participation financière des apiculteurs demandeurs du service. Le matériel est identifié à l’aide de plaques fournies par la Région. La section est enregistrée auprès de l’AFSCA.